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jeudi 23 août 2018

Regrets équestres (mais pas seulement)

En 2013, un ami imprimeur m'appelle et me demande si je peux aider à la parution d'un ouvrage dénommé Galopin, le destrier pilier d'une politique de l'Eglise. 
De son côté, pour faire plaisir à l'auteur, Jacques Bougarel-Camps, il en a "sorti" une vingtaine d'exemplaires. Et j'en reçois cinq (chacun faisant 668 pages, donc 1,2 kg multiplié par cinq). Du lourd quoi...
Les bras m'en tombent un peu. 
Qui est ce Galopin ? 
La 4e de couverture (un truc de fainéant utilisé par tous les journalistes) va-t-elle m'en apprendre un peu plus ?
Je cite : "Galopin, dont la dénomination est un jeu de mots à visée herméneutique, est à traduire en Messager ou Envoyé de Dieu, se présente sous l'aspect d'une quête sur les chemins de l'imaginaire qui s'entrecroisent dans les cieux, à la recherche des symboliques allouées au cheval par l'onirisme de l'humanité toute entière, depuis Lascaux jusqu'au XXe siècle."
Bigre...
J'envoie ce 1,2 kg de savoirs foisonnants, désordonnés autant qu'immenses, à des éditeurs, des journalistes spécialisés. S'engageraient-ils à consacrer du temps à remettre en ordre cet ouvrage (l'auteur est vivant), à le publier ?
Les réponses sont tombées, assez sèches : trop de travail, pas assez de ventes à la clé, on a déjà donné...
En effet, l'ouvrage encyclopédique de Marc-André Wagner, Le Cheval dans les croyances germaniques. Paganisme, christianisme et traditions, ne s'est vendu qu'entre initiés...

Alors, au moins aller filmer ce vieux monsieur, vite ?
Un collègue travaillant dans l'audiovisuel me répond qu'il aimerait le faire, beaucoup (il est sincère, je le connais bien) mais que sa chaîne ne suivra pas.
Alors Galopin, faute de monter au ciel des librairies, a repris le chemin de mes étagères.
Et Jacques Bougarel-Camps n'a pas été interviewé ni filmé.
Je n'ai pas osé, moi (et c'était stupide) aller le voir, lui parler, alors même qu'il vivait à Châteauroux où j'ai gardé des amitiés.
Une bibliothèque, cette bibliothèque, est morte en février 2018.
Un vrai regret...



J B-C, maître de manège, bauchériste d'origine, travaillant Esculape, élevage de Gireugne, Indre.