Au-delà des mots...

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Regarder le monde

samedi 10 février 2018

Et pourquoi c'est pas moi l'auteure de ces livres ?

En plus clair (et à l'intention sournoise de mon éditeur Guillaume Henry, chez Belin), pourquoi suis-je Dominique-Laurence Repessé plutôt que Corinne Doucet, Anne Mariage (Ô le beau nom !) ou Jean-Louis Gouraud ?
Parce que ces trois-là ont commis un jour (pour JL Gouraud un sacré paquet de jours) LES livres que j'aurais tellement voulu écrire.
Et que vous devez à tout le moins avoir sous la main, même si c'est pour caler une table branlante parce qu'un livre ça peut servir à tout !
Oui j'aurais voulu être Anne Mariage parce que pendant 526 pages elle raconte la même histoire, toujours changeante, celle des randonnées à chevaux (oui au pluriel car ça en fait un drôle de nombre), des cavaliers qui vont avec, des paysages du monde entier sous des voûtes infinies.
Et jamais, jamais, entendez-moi bien, on ne se dit qu'au fond, plus ou moins, c'est la même histoire...

Ensuite pourquoi je ne suis pas celle qui a été chargée par le ministère de la Culture et de la Communication (chuis quand même top cador dans ce domaine, non ?) en 2012 (avec l'IFCE-ENE) d'une recherche sur les manèges ? Alias donc Corinne Doucet, of course !
Je vous le demande !!!! Un peu peut-être parce que je ne suis pas professeure et docteure en histoire moderne. Et que donc je suis follement jalouse.
Mais rien qui ne m'ait empêchée d'être une lectrice éperdue de ce travail... monumental !

Enfin, le non moins monumental et facétieux Jean-Louis Gouraud...
Là j'avoue que génétiquement et chromosomiquement j'avais encore moins de chance d'être lui !
Mais j'ai eu la chance qu'il me guide en lectures, en rencontres, en impertinence stylistique (lui le spécialiste des notes de pages, à la fois totalement foldingues et savantes, un art vous dis-je).
A presque quarante ouvrages dédiés au seul canasson (parfois dans de sacrés états), il rassemble donc espèces d'hommes, de femmes, de chevaux, de pays, de projets sublimes, de projets avortés dans une géographie éperdument amoureuse.
Alors, voilà, j'aurais bien aimé, moi aussi, frôler cet "éperdument".





PS Bientôt vous saurez tout (enfin) sur les formidables travaux d'Eric Baratay (non, je ne suis pas payée, même pas en services de presse !)...



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